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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Amis des chats en colères, rebonjour.
Oui, hier soir, je n'avais pas eu le temps de finir mon histoire.
Comprenez que j'avais une plaidoirie à finir et ça m'a pris toute la soirée.
Donc souvenez-vous, hier, je vous disais avoir surpris mon curé en train de manger une quantité de nourriture hors du commun des mortels que l'on ne peut pas démorter.
Oui, la quantité de toute une région pour une semaine pour des familles de quatre personnes engloutie par grandes dents en une bouchée.
Me direz vous, bon connaissant l'oiseau rien d'étonnant. Oui, je comprends, sauf que pendant ce temps-là, son chat vivait la misère et repartait dégoûté avec sa peine pour seule compagne. L'estomac criant assez fort pour avertir toute la commune que je venais de perdre trois kilos de ce dégoût vécu devant mes yeux vu qui ne l'avaient pas vu avant de l'avoir vu.
Donc, le soir, je partais à la gendarmerie porter plainte pour non-assistance à son chat mourant de faim, me disant son compte est bon !
Donc love surveillance me reçut et prit ma plainte et moi, je repartais enfin vengé. Enfin, du moins, c'est ce que je pensais. Heureusement que son chef était là sinon personne n'aurait su.
Je voyais déjà la spchat mener une enquête exclusive et mon sapajou coréen du grattez moi-là prendre cinquante ans de prison incompréhensible qu'on ne peut pas décompresser.
Malheureusement, ça n'en fut pas le cas et de loin, même de très loin en fait.
Oui, sinon le soir même au musée de la viande elle ne se serait pas retrouvée avec une carte bleue bloquée.
Oui, que je vous raconte mes amis, vous me répondrez, c'est une honte.
À peine sorti de la gendarmerie, ma plainte était déjà dans les avis d'obsèques sur tous les quotidiens de la région.
Oui, amis lecteurs avec fleurs et couronnes ma plainte était mise vingt douze pieds sous terre dans la pelouse de la gendarmerie.
Love loi l'ayant fleuri avec le petit dindonneau devant les yeux du vieillard qui s'en occupe d'une gerbe de roses marine.
Donc, deux heures plus tard sans aucun remord du crime commis devant témoin elle partait au musée de la viande prendre livraison d'une cuisse de tricératops commandée la veille.
Oui, mais sa carte bleue se retrouvait bloquée et dégoûtée elle sortait du musée.
En fait, elle n'eut pas le temps de sortir, car la carte bleue avait averti la banque.
Celle-ci, au courant de son crime par le chef de la brigade de gendarmerie mit la police au courant d'où elle se situait.
Et ce fut le GIPN qui l'arrêtait dans le musée de la viande pour complicité de non-assistance à un chat mourant de faim, nommé Pépère.
Et mon curé était arrêté six minutes plus tard devant le supermarché d'où il ressortait avec un magasin entier dans le caddie.
Oui, les caissières mettaient déjà les écriteaux sur les portes, magasin fermé pour cause de rupture de stock.
Voilà donc, l'origine d'il y a deux ans du mouvement des pieds jaunes, des mains rouges et des baskets roses.
Oui, sans l'événement cité il y a deux jours, ce mouvement ne serait pas né.
Et demain, je ne ferai pas le chatvocat.
Alors vous avez compris ?
Non, hé bien, ce n'est pas possible.
Bon, je vais démoyenniser la moyennisantion de ma moyenne compensée et vous allez tout comprendre.
Il y a deux ans, le tube de l'été n'était pas Yaya raconte du Scrabble-fail, non, cette année-là, dont Claude Rançois aurait dit en avril ne dénuder pas les fils, le refrain démarrait en Avril pour exploser en août.
Oui, la complainte des frigos vides suivit en septembre des caves taries de vin.
Et pourquoi me direz-vous, hé bien laissez moi vous raconter l'affaire. Toute cette nourriture était détournée sous commission rogatoire signée par love képi.
Oui, mon curé avalait toutes ces denrées arrivées sur le terrain par convois exceptionnels déchargés par ce pauvre Pépère, c'est-à-dire moi.
Et voilà comment love gendarme et mon curé était encore hier soir gardés à vue sous la vue d'un gendarme qui avait vu son manège, oui, son propre chef.
Donc, voilà pourquoi je préparais hier soir ma plaidoirie pour faire libérer mes deux comanches.
Mais Pépère n'a pas de rancune me direz vous.
En fait si, mais nous avons faim nous autres.
Donc, le mouvement des pieds bleus qui protestait contre la famine dans le Cher va enfin cesser la justice a tranché.
Mon curé devra faire la disette, love gendarme s'excuser auprès de son chat pour la plainte enterrée.
Ma plaidoirie a fait son effet et aujourd'hui, c'est moi le héros.
Mais ce Pépère est incroyable, que nous prépare t'il encore.

La suite demain... images.jpeg téléchargement (3).jpeg